Trouver l’amour lorsqu’on a déjà des enfants implique l’union de deux familles. Or, si la nouvelle réalité d’une famille recomposée peut être une aventure palpitante, elle pose parfois des défis. C’est d’ailleurs une situation plutôt courante. Selon Statistique Canada, 11,8 % des couples vivant avec des enfants font partie d’une famille recomposée. De plus, chez 40 % de ces familles, les enfants (biologiques ou adoptés) proviennent à la fois d’unions précédentes et de l’union en cours.

Il va de soi que la jonction de deux familles demande du travail. Surtout quand on essaie de créer une relation solide avec l’enfant du conjoint.

Si vous voulez maintenir des liens familiaux sains, voici 5 conseils qui vous faciliteront la vie.

1. Établir des règles communes

L’union de deux familles suppose aussi le chevauchement de deux styles d’éducation. Cela signifie qu’il faudra faire des compromis si vous voulez des relations familiales saines et harmonieuses.

« Vous n’aurez pas le choix de travailler avec votre conjoint pour trouver un terrain d’entente », conseille la psychologue Sara Dimerman (en anglais seulement).

Elle recommande d’ailleurs d’organiser une discussion en famille chaque fois qu’il faut prévenir les enfants d’un changement. Faites-le avant de fixer de nouvelles règles, comme une limite de temps d’écran par exemple.

Dans certains cas, les règles familiales sont bien définies. Chaque paire parent-enfant peut alors garder ses propres règles même si elles diffèrent de celles de l’autre paire.

Exemple : un des parents donne de l’argent de poche chaque semaine, tandis que l’autre en donne seulement en échange de tâches ménagères. Les deux parents peuvent donc décider de conserver leurs approches respectives.

2. Réserver des moments privilégiés avec les enfants en dehors de la famille

Très souvent, les enfants commencent par s’opposer à l’idée d’une belle grande famille recomposée. Par exemple, il se peut qu’un enfant espère encore une réconciliation entre ses parents séparés ou divorcés. Ou bien qu’il sente que le nouveau conjoint de son parent accapare toute l’attention de ce dernier.

C’est pourquoi Mme Dimerman suggère de passer du temps en tête-à-tête avec votre enfant. Vous lui accorderez ainsi cette attention cruciale dont il a besoin.

Votre nouveau conjoint peut faire de même avec votre enfant. Malgré tout, ces relations toutes neuves évolueront peut-être lentement, sans compter qu’elles peuvent dépendre de l’âge des enfants. Ainsi, les adolescents peuvent mal supporter l’autorité du beau-parent ou même la contester, tandis que les jeunes enfants y seront plus réceptifs.

La solution, c’est de laisser les choses suivre leur cours. « Parfois, les beaux-parents en font trop dans l’espoir de s’attirer les bonnes grâces des enfants, constate la psychologue. Mais, la plupart du temps, les enfants préfèrent laisser les liens se tisser d’eux-mêmes ».

« S’ils ressentent que vous leur forcez la main ou que vous essayez d’acheter leur affection, ils vous repousseront ou s’éloigneront tout simplement » ajoute-t-elle. Dans certains cas, le nouveau conjoint jouera un rôle différent de celui du parent. Il sera plutôt comme une tante, un oncle ou un ami intime de la famille.

3. Créer des moments pour toute la famille

Les moments en famille comptent autant que ceux passés en tête-à-tête. Pensez à instaurer des traditions familiales pour resserrer vos liens. Bien entendu, le choix de celles‑ci dépendra de l’âge de vos enfants et de leurs goûts, note Mme Dimerman. Vous pourriez visionner une nouvelle série télévisée ou préparer des pizzas le dimanche, par exemple.

4. Organiser des réunions familiales pour favoriser le dialogue

« Bien évidemment, il est primordial de savoir reconnaître et recevoir l’autre pour bien communiquer », observe Mme Dimerman. Toujours selon elle, les rencontres familiales ont aussi leur utilité. L’idée est de permettre aux adultes et aux enfants de parler librement de ce qui les préoccupe et de trouver des solutions.

« Les parents et les beaux-parents peuvent accueillir les émotions des enfants sans nécessairement les partager. Cela encouragera les enfants à s’exprimer », conclut la thérapeute.

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5. Envisager une thérapie – pour les parents et les enfants

Outre les réunions familiales, il pourrait être pertinent pour une famille recomposée de discuter avec une tierce personne. Considérez la possibilité de consulter un thérapeute familial avec lequel vos enfants et vous vous sentirez à l’aise. Votre thérapeute peut être différent de celui de vos enfants.

Votre employeur offre-t-il des avantages sociaux? Votre couverture ou votre programme d’aide aux employés (PAE) inclut peut-être un service de thérapie virtuelle. Votre régime de garanties peut être un bon point de départ pour trouver des solutions et du soutien en santé mentale. Si vous avez une couverture auprès de la Sun Life, ouvrez une session sur masunlife.ca pour voir les options qui s’offrent à vous.

Cet article ne vise qu’à fournir des renseignements d’ordre général. Il ne prétend pas être un avis médical ni remplacer les conseils d’un professionnel de la santé.